mardi 29 juillet 2008

Hancock - Peter Berg



Je crois que tout le monde a dû voir la BA ou entendre parler de cette superproduction avec Will Smith, qui s’intéresse aux faits et gestes d’un super-héros qui a un sérieux problème d’images, d’autant plus qu’il est noir, alcoolique et grincheux. La BA vendait ça comme un film de super-héros, donc bourrin, mais avec de l’humour… c’est plus ou moins le résultat.

En fait, c’est un film assez bizarre, parce que pour une fois, le super-héros n’a pas d’antécédents sous forme papier. Pas de comparaison, pas de thème à rafraîchir, pas d’adaptation, rien. C’est assez surprenant car on sort des films classiques de super-héros avec genèse, apprentissage, méchant et tout ça.

Du coup, ça perturbe un peu. A ça, il faut ajouter un scénario assez surprenant. Si la première partie reste très convenue, et à l’image de la bande-annonce qui la résume parfaitement, la suite surprend quand elle arrive, et s’éloigne vers… autre chose. Je n’en dis pas plus parce qu’il vaut mieux garder la surprise.

Bref, sans être un chef d’œuvre, Hancock est un bon divertissement, qui sait marier scènes d’action, pointes d’humour de ci de là, et thèmes plus intimistes, même si je regrette qu’on ne revienne pas plus que ça sur les « dessins » de Hancock qu’on aimerait revoir rendu à la fin du film. L’histoire n’est pas d’une monstre originalité, mais sait se démarquer de ci de là.

Et il y a aussi la chouette musique de John Powell (Death and Transfiguration est la plus belle plage du CD…). Cela fait donc un film sympathique qui s’apprécie, et qui mériterait presque un deuxième visionnage pour bien profiter de l’histoire dans son intégralité, qui me rappelle quelques références à des comics (eux-même référencés chez Gaiman, sans doute pour ça que je tilte), même si faudrait que je creuse le sujet…

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