dimanche 27 février 2011

Evadés de l'enfer ! - Hal Duncan


Je me suis retrouvée avec Evadés de l'Enfer ! entre les mains un peu par hasard, lors d’un concours auquel j’ai participé, non pas parce que le livre m’intéressait mais parce que la question portait sur Douglas Adams et que je ne pouvais résister à l'envie d'y répondre ! Je ne savais pas trop quand j’allais le lire, du coup le Cercle d’Atuan m’a bien rendu service lorsqu’il est passé en lecture du mois.

Ce court roman de quelques deux cents pages raconte, comme son nom l’indique, comment quatre personnes qui se retrouvent en Enfer après leur mort essaient de s'en évader. Oubliez l’imagerie de Dante sur le sujet, ici l’Enfer ressemble à une sorte de New York alternatif, dans laquelle on se fraye un chemin en voiture, et à coup d’armes lourdes.

Je suis un peu mitigée sur ce livre. C’est un roman d’action, destiné à être lu d’une traite, et sur ce point, on est servi. Après la présentation des quatre protagonistes dans le prologue dans une narration brillante qui mêle peu à peu leurs situations, et une première partie d’exposition, le reste du livre enchaine scène d’action sur scène d’action ou presque (il ne manque que Bruce Willis !). Ca se lit bien, d’autant plus que l’auteur utilise une prose plutôt franche du collier et riche en termes très colorés.

Mais en même temps, toute cette action finit par lasser, parce qu’il n’y a rien de plus : les personnages sont à peine développé (typiquement Belle passe de la fille prostrée à Wonder Woman sans aucune explication), il y a clairement quelques critiques et réflexions sous-jacentes mais elles sont à peine évoquées, et même l’écriture qui pourrait être originale (l’introduction et les passages à la 2e personne montrent que Duncan a une certaine virtuosité) est assez raplapla à la longue.

On dirait que par moment Evadés de l’enfer ! se veut autre chose qu’un pur roman façon série B (et il en aurait les moyens), mais qu’il abandonne l’idée en cours de route. Bref, c’est une lecture où on reste sur sa faim. C’est doute à lire d’une traite sans trop se poser de questions.


CITRIQ

6 commentaires:

Marion a dit…

Hep ! Critique pas Bruce Willis et ses films toi :D

Ce serait bien s'il était dans un livre quand même mon Bruce Willis *_*

Julien le Naufragé a dit…

Tu as raison, juste une bonne série B. C'est vu comme ça par l'auteur, mais ça lasse un peu sur la longueur je pense. Une novella plus courte aurait été plus percutante.

Vak a dit…

Plus courte :)
Pour moi, ce sera le prologue et le premier chapitre...un peu du 2 aussi.
Ensuite, j'ai l'impression de m'être endormie pendant le film...(heu livre) :)

Vert a dit…

@Olya
Bah je peux te proposer les délires qu'on écrivait avec une copine à l'internat, y'avait Bruce Willis dedans :D

@Julien
Oui je pense aussi qu'à l'échelle d'une nouvelle, ça serait mieux passé...

@Val
Roh voyons, comment tu fais pour dormir devant un film d'action :D ?

Endea a dit…

Peut être que c'est un livre qui aurait gagné en intérêt d'être lu d'une traite .... pour autant je ne suis pas sûre que j'aurais plus accroché de cette manière.
Livre vraiment très atypique qui ne m'a malheureusement pas plu du tout, reste le plaisir de lire ensemble ^^

Vert a dit…

Je pense aussi pour la lecture d'une traite, menfin ça fait pas des miracles non plus ^^.
Comme tu dis, il reste le (dé)plaisir de lecture partagé :D.